Étant allé à Paris pour Larry Clark dont le travail m'est quelque peu familier, je me suis trompé de dates et suis tombé sur Basquiat dont le travail m'était presque inconnu..
Pouvant etre considéré comme un ovni dans le monde de l'art contemporain, Jean-Michel Basquiat est monté au sommet avant d'exploser en plein vol, tel un Hendrix ayant troqué la strato pour les pinceaux. Né en 1960, mort à 28 ans, le musée d'art moderne propose actuellement un rétrospective chronologique sur cet artiste spontané, passé de la rue aux plus grandes galeries.
Tout au long des 12 salles dévolues à Basquiat, le profane que je suis apprend à connaitre l'artiste, à voir à travers ses œuvres quelle fut sa vie.
Les dessins, collages, sculptures...ici exposés respirent la vie, vie de révolte, envie de s'affirmer et violence.
L'artiste défend ses idée dès ses plus jeunes années dans le NY des 70's. Avec un ami nommé Al-Diaz il invente une "religion" sentencieuse SAMO (Same Old Shit) qui ne durera qu'un temps mais restera ancrée dans ses tableaux. Il passera ensuite par diverses "ères créatives" tout au long de sa courte carrière tout en restant dans le style enfantin qui lui est propre.
Prolifique et talentueux, Basquiat attire l'attention et n'échappera pas au griffes de Warhol avec qui il va collaborer brièvement. La salle 12 intitulés "Les dernières années" dévoile des œuvres quelque peu dérangeant et qu'on pourrait qualifier comme prémonitoires.
Mort trop tôt d'une overdose, il laisse derrière lui une œuvre considérable, qui fait surement de lui l'un des plus grand artistes américains de son époque, et comme il tenait tant à ses origines : sans conteste le plus grand artistes afro-américain de son époque.
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